2025 Calendrier Fiscal
Calendrier fiscal 2025 : les bonnes pratiques pour une gestion optimale
La gestion efficace des échéances fiscales repose sur trois piliers fondamentaux :
- L'anticipation et l'organisation sont essentielles. Un rétroplanning annuel établi dès janvier, complété par des alertes dans votre agenda professionnel, vous permettra de respecter sereinement les délais ;
- La dématérialisation systématique offre de nombreux avantages, notamment des délais supplémentaires pour certains impôts et une meilleure traçabilité. Privilégiez la télédéclaration et le prélèvement automatique lorsque c'est possible ;
- Le suivi rigoureux de la trésorerie est indispensable. Provisionnez les sommes dues et anticipez les pics de trésorerie liés aux échéances fiscales en maintenant une marge de sécurité pour les imprévus.
Échéance Date limite Type d'obligation
15 janvier Déclaration annuelle taxe sur les salaires Pour les montants entre 1 200€ et 3 999€
15 mars 1er acompte IS Toutes sociétés à l'IS
3 mai Liasse fiscale (papier) Toutes entreprises
3 mai Déclaration CVAE Entreprises concernées
1er jour ouvré 15 jours après le 3 mai Liasse fiscale (télédéclaration) Toutes entreprises
23 mai Déclaration revenus (Dép. 01-19) Entreprises à l'IR
30 mai Déclaration revenus (Dép. 20-54) Entreprises à l'IR
6 juin Déclaration revenus (Dép. 55-976) Entreprises à l'IR
15 juin 2e acompte IS Toutes sociétés à l'IS
15 juin 1er acompte CVAE Si cotisation > 3 000€
25 juillet 1er acompte TVA (régime simplifié) 55% de la TVA N-1
15 septembre 3e acompte IS Toutes sociétés à l'IS
15 septembre 2e acompte CVAE Si cotisation > 3 000€
15 décembre 4e acompte IS Toutes sociétés à l'IS
15 décembre Paiement CFE Toutes entreprises
24 décembre 2e acompte TVA (régime simplifié) 40% de la TVA N-1
🚨 Attention : Pour le régime réel normal de TVA, déclaration entre le 15 et le 24 de chaque mois pour le mois précédent.
Calendrier fiscal 2025 : attention aux sanctions !
Le non-respect des échéances fiscales expose à des pénalités significatives, qui peuvent peser sur votre trésorerie. Une majoration de 10% est appliquée pour retard de paiement, pouvant être portée à 40% en cas de non régularisation dans les 30 jours suivant une mise en demeure. Des intérêts de retard de 0,2% par mois s'ajoutent à ces pénalités, et le risque d'une majoration de 80% existe en cas de manœuvres frauduleuses.